26 Octobre 2023
En France, une nouvelle dynamique pour la « Journée de la fraternité humaine »
Par Malo Tresca, le 14/5/2023 à 08h07
Les Scouts et Guides de France (SGDF) et l’association Coexister ont annoncé, dimanche 14 mai, le lancement d’une nouvelle « dynamique » pour la Journée de la fraternité humaine, dont la prochaine édition se tiendra le 4 février 2024. Coordonnée par le Secours catholique, l’initiative mobiliserait déjà une quarantaine d’associations.
« Nous en sommes aux prémices, mais c’est un beau projet ! » La confidence est lâchée par un responsable des Scouts et Guides de France (SGDF), en marge de l’assemblée générale du mouvement organisée du samedi 13 au dimanche 14 mai, au Centre national d’activités de Jambville (Yvelines). C’est à cette occasion que l’association a communiqué pour la première fois, en lien avec le mouvement interconvictionnel Coexister, sur le lancement d’une nouvelle « dynamique » en France pour honorer à l’avenir la « Journée mondiale de la fraternité humaine », dont la prochaine édition doit se tenir le 4 février 2024.
Instituée à l’international après la rencontre en 2019 du pape François avec le grand imam d’Al-Azhar, Ahmed Al Tayeb, à Abou Dhabi (Émirats arabes unis), cette nouvelle proposition est coordonnée dans l’Hexagone par le Secours catholique. « Jusqu’ici, cette journée a pu être suivie, mais parfois un peu timidement en France, par divers réseaux et acteurs associatifs », explique auprès de La Croix Thomas Chanteau, chargé d’animation pour l’interculturel et interreligieux au sein du Secours catholique, et coordinateur jusqu’ici de cette initiative.
« Nouvelles idées »
« Tout en saisissant une occasion de mettre en avant les propositions déjà existantes, nous avons voulu réfléchir à de nouvelles idées concrètes pour mettre à l’honneur la fraternité ce jour-là », poursuit-il. Jeudi 9 mars, divers acteurs – représentant au total une vingtaine d’organisations ou mouvements majoritairement chrétiens, mais pas que, l’initiative espérant brasser au-delà des frontières confessionnelles – se sont ainsi rassemblés en visioconférence pour amorcer les premiers contours du projet.
« Des pistes ont déjà émergé, mais il est encore trop tôt pour en parler ; tous ces axes de travail seront précisés à l’issue d’une nouvelle réunion de travail qui doit se tenir le 4 juillet », précise Thomas Chanteau. Selon nos sources, une quarantaine d’associations – dont l’engagement reste à confirmer dans les semaines à venir – seraient déjà prêtes à participer.
Malo Tresca